Accueillante et confortable, la mairie de Biefvillers-lès-Bapaume

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Comme beaucoup de petites communes rurales, Biefvillers-lès-Bapaume ne disposait que de peu d’espace pour sa mairie. Des soucis de confort thermique et de manque de confidentialité se posaient également.

Alors, après l’achèvement des travaux d’aménagements paysagers de la traversée de commune et du parvis de la mairie, inaugurés en 2008, Mme THIEBAUT, maire, et son équipe municipale se sont attachées à la rénovation, l’extension et la mise en accessibilité de la mairie.

La commune a fait le choix, nécessaire et essentiel, de consacrer du temps à la phase de définition de ses besoins, de ses exigences et de ses contraintes.

La première étape, en 2014, a été de solliciter le conseil du CAUE afin d’amorcer et d’alimenter la réflexion sur cette future rénovation/extension. Un audit énergétique du bâtiment existant a également été réalisé dans le cadre du dispositif Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV).

La municipalité a ensuite fait le choix de confier la maîtrise d’œuvre de ce projet à l’agence TGMP architectes & associés. La "nouvelle mairie" a été inaugurée en 2019.

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Rénovation de l'existant (avant/après)

La mairie a pour voisine l’Eglise Saint-Vaast ; toutes deux ont été construites en brique à la Reconstruction, qui a suivi la Première Guerre Mondiale. L’extension, implantée sur l’arrière de l’édifice, a été conçue dans une démarche contemporaine. L’accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite a été solutionnée à travers la création d’un cheminement proposé par l’arrière de l’église. Cela a permis, au passage, de valoriser davantage l’édifice cultuel.

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Façade arrière de la mairie (avant/après)

La nouvelle salle de réunion/conseil de la mairie accueille dorénavant d’autres activités (yoga, activités manuelles, formations, réunions EPCI). Les habitants peuvent également la louer pour des événements familiaux.

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Tisanerie et rangements sur mesure pour optimiser l'espace

Depuis sa mise en fonction, ce projet a recueilli une belle adhésion de la part des habitants, ce qui ne peut que satisfaire l’équipe municipale.

Toiture végétalisée

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Toiture vegetalisee 1Du vert sur la toiture… Quelle drôle d’idée !

Pas tant que ça… La toiture végétalisée ou toiture végétale est utilisée depuis longtemps, notamment dans certains pays du nord. Cette technique, qui semble dater du néolithique, consiste à recouvrir un toit plat ou à faible pente (jusqu'à 30°) d'un substrat végétalisé, alternative à des matériaux couramment utilisés, comme les tuiles, le bois ou les tôles. La végétation a vocation à être autonome, grâce à une sélection de plantes capables de se développer en écosystème stable.

La toiture végétalisée s'inscrit dans une démarche de développement durable, en proposant une isolation naturelle en zone urbaine.

Toiture vegetalisee 3

Au-delà de son rôle de protection, la mise en place de ce type de toiture présente de nombreux atouts écologiques et sanitaires, avec la fixation des poussières, la diminution des taux de CO et CO2, le développement de la biodiversité, l’absorption de l’eau, la qualité de l’air, voire l’atténuation de îlots de chaleur.

D’autres atouts sont d’ordre technique, esthétique et de confort. La toiture végétalisée participe, en effet, à la protection de l’étanchéité du toit, au confort phonique, thermique et hygrométrique du bâtiment qu’elle recouvre.

Cette technique permet, ainsi, de développer des espaces "verts" sur des surfaces occupées au sol et par conséquent une amélioration du cadre urbain.

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L'écoquartier de Méricourt

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La commune de Méricourt a choisi de reconvertir la friche du carreau de la fosse 4/5 sud de 7 hectares en écoquartier.

Ecoquartier Mericourt 4

Cet espace qui coupe la commune en deux parties, Méricourt coron et Méricourt village, constitue une opportunité de développement pour la commune.

L’objectif est d’intégrer le nouveau quartier par un véritable tissage urbain avec l’existant et de préserver la référence à l’identité et l’histoire du lieu. Il est aussi proposé des aménagements innovants et des constructions prenant en compte l'environnement.

Le programme est mixte, associant équipements, logements, espace public. Il cherche ainsi à toucher et s’ouvrir à l’ensemble de la population de la ville, voire plus largement avec certains équipements.

Ecoquartier Mericourt 3     Ecoquartier Mericourt 2

Les habitants sont intégrés à la réflexion du projet dès le début et mettent, par exemple, en avant la volonté d’une nouvelle médiathèque sur le site de la fosse plutôt qu’une extension de l’actuelle. La médiathèque "Espace culturel La Gare", conçue par De Alzua+, sera le premier bâtiment du projet (en 2011), doté d’un grand parvis et conçue comme lieu de "ralliement". Il s’agit ici d’un équipement structurant pour le quartier et pour la commune toute entière.

Ecoquartier Mericourt 1

D’autres projets complètent ou compléteront le quartier : logements locatifs sociaux, micro-crèche, 30% d’espaces verts permettant des connexions piétonnes entre les espaces et quartiers, création d’une ligne de bus, petits collectifs en ossature bois, restaurant scolaire et centre social en énergie positive.

Le projet global est d’envergure et au-delà de s’attacher simplement à la construction d’un nouveau quartier, il porte sur une réflexion et des enjeux plus profonds. L’alimentation et la filière courte, la mobilité et les déplacements doux, la consommation et la production d’énergie, entre autres, sont abordées et alimentent les choix.

Le projet se démarque également par sa gouvernance collective qui constitue une de ces particularités, associant la Mission Bassin Minier, l'aménageur Territoires 62, le cabinet d'architecture de Jérôme Houyez et la paysagiste Odile Guerrier, associée au bureau d'études Bérim.

Pour en savoir plus...

Repères pédagogiques

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La ville doit s’améliorer maintenant pour devenir plus vivable et attractive demain.

Cette séquence disponible sur Eduscol propose aux élèves d’aménager une ville dans une logique de développement durable. Les changements réalisés pour rendre la ville meilleure seront-ils à la hauteur des attentes de tous les citoyens ?

Objectifs pédagogiques et déroulement de la séquence

La réflexion engagée autour de ce thème peut être déclinée à travers des projets de classe de nature très différentes :

  • Modélisation à l’aide du logiciel Sketchup pour travailler sur l’aspect formel d’un écoquartier (intégration du bâti dans le paysage, forme du bâti, dialogue du bâti avec les espaces verts, organisation des flux de circulation et des espaces de rencontre, intégration des commerces, des équipements et des services…). Un travail identique peut être envisagé sous forme de maquette à l’école primaire.
  • Promotion d’un projet d’écoquartier à travers une campagne de sensibilisation mettant en avant ses atouts (qualité de vie, dimension écologique et environnementale, projet de société…). La promotion peut prendre la forme de tracts, maquette, interviews, sondages, articles…
  • Filmer ou photographier une architecture, un espace, un objet, un matériau qui pose un problème actuellement en zone urbaine (bâtiments insalubres, pollution aérienne et sonore, pistes cyclables encombrées…) et rechercher des solutions, des alternatives. Repérer et analyser ce qui se fait déjà dans les quartiers durables.
  • Travailler sur la labélisation de son établissement scolaire pour en faire un éco-collège, éco-lycée.

Des liens pour accéder aux informations sur la labellisation des établissements :

La nature dans la ville

Une séance de géographie sur le thème "mieux habiter" au cycle 3.

La nature en ville

Observer, décrire, analyser l’environnement proche des élèves se prête à une approche pluridisciplinaire. Quelques pistes de travail dans le cadre d’une réflexion de la place de la nature en ville :

  • Et si explorait la faune et la flore urbaine là où on ne la soupçonne pas (au pied des arbres, dans les parcs…) ?
sTREEts – Suivi des pieds d’arbres de ma rue
  • Construire une ballade urbaine permettant de cartographier des zones particulièrement riches en biodiversité ou des espèces végétales à l’aide d’outils tels Maps, Umap ou Mapstr
4 outils gratuits pour créer vos propres cartes interactives
  • Travailler sur la végétalisation de la cour de récréation en se basant sur le projet "Oasis" qui, en accord avec les objectifs de la "Stratégie d’adaptation au changement climatique", transforme progressivement l’intégralité des cours des écoles et des collèges de Paris en îlots de fraîcheur urbains. 

Se réapproprier la ville en circulant autrement

Rue aux enfants

Une rue aux enfants, rue pour tous est une rue citoyenne qui s’appuie sur l’implication de tous les acteurs, enfants, jeunes et adultes du quartier, de l’élaboration à l’évaluation en passant par la réalisation. Ce sont des rues ou des places fermées temporairement (ou non) le temps d’une journée, de quelques heures, à la circulation de véhicules motorisés pour que les enfants et les jeunes puissent s’approprier ces espaces publics afin d’y jouer, flâner, laisser s’exprimer leur créativité́ en toute sécurité. Cette fermeture temporaire de rues permet aussi aux habitants de se rencontrer, se promener, échanger.

L’objectif est d’encourager la capacité à agir de chacun. Cette démarche propose de nouvelles pratiques de l’espace public, permettant le partage, la rencontre entre tous et toutes par le jeu, la découverte, le débat et la réappropriation de l’espace public. Une charte élaborée par le collectif et les porteurs de projets a été adoptée en octobre 2017.

Pour en savoir plus, consultez le site dédié́, dont une rubrique est dédiée aux Hauts-de-France.

Réinterroger la ville à l’aune de la COVID-19

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La crise que nous vivons actuellement a remis au premier plan de nombreuses problématiques liées à l’évolution contemporaine de nos villes et sur lesquelles travaillent architectes, urbanistes, paysagistes, sociologues et citoyens depuis de nombreuses décennies. La nécessité de trouver de nouvelles réponses à la question du logement, de la qualité de vie en ville, de la pollution et du réchauffement climatique n’a jamais été aussi pressante. C’est l’enjeu majeur du XXIème siècle.

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Réactiver les utopies et repenser la vie en milieu urbain

Dès la naissance des grandes cités antiques, s’est posée la question de l’organisation spatiale et sociale de la ville. Quelle forme et quel fonctionnement ? Pour tous les penseurs qui se sont appropriés cette question, la ville devait être davantage qu’un ensemble de "toits sur des têtes". Pour les philosophes grecs tels que Platon ou Aristote, la ville doit être mieux pensée, mieux organisée, mieux orientée. La densification des cités, tout au long du Moyen-Âge, posera le problème insoluble d’une population noyée dans ses rejets et soumis aux aléas des pandémies meurtrières (peste, choléra). La cité idéale est alors, avant tout, céleste !

C’est durant la Renaissance que les réflexions sur la cité idéale vont se multiplier. De nouvelles idées jaillissent avec Léonard de Vinci (projet de cité idéale à Romorantin), Thomas Moore (L’utopie, 1516), Francis Bacon (La Nouvelle Atlantide, 1627) mais peu de réalisations concrètes verront le jour, faute de moyens et de volonté politique. Après l’organicisme du XVIIème, le siècle des Lumières enfantera de nombreux projets d’embellissement et de mise en ordre de l’espace urbain et certains de ces architectes s’illustreront à travers des projets novateurs (projet de ville de Chaux, autour de la saline royale d’Arc-et-Senans par Claude-Nicolas Ledoux, par exemple).

La révolution industrielle et les nouvelles idées socialistes du XIXème donneront naissance à l’expérience fouriériste du familistère. Le XXème siècle répondra à l’urgence du baby-boom et à la forte croissance démographique à travers l’habitat collectif et les banlieues aujourd’hui mal-aimées. La question de la lecture et de l’expérience concrète de la "ville" présente dans les programmes d’enseignement du cours élémentaire au lycée, ouvre à des questionnements qui permettent au jeune d’appréhender le monde dans lequel il vit et sur lequel – citoyen en devenir – il pourra agir.

Réactiver les utopies à travers l’expérience des quartiers durables

La notion de quartiers durables (ou écoquartiers) s’est développée il y a quelques années. Des opérations innovantes en matière d’architecture, d’urbanisme, de techniques et de démarche ont vu le jour et sont susceptibles d’avoir un effet d’entraînement à des échelles plus larges. L’implication citoyenne, le cadre de vie privilégié et socialement responsable, le dynamisme territorial, la qualité environnementale…, autant de sujets inhérents à cette réflexion autour de la ville. Ils sont, en cela, porteurs des enjeux de la ville et des territoires de demain.

On trouve des écoquartiers dans de grandes métropoles européennes comme Stockholm, Hanovre, Fribourg-en-Brisgau, mais également dans des villes plus modestes de notre territoire comme Courcelles-lès-Lens ou Méricourt. Certains ont d’ailleurs fait l’objet d’une labellisation dans le cadre de la démarche ÉcoQuartier, portée depuis 2012 par l’Etat. Ils proposent une nouvelle approche de la ville pour demain avec la difficulté de conjuguer l’ensemble des enjeux et objectifs souhaités jusque dans l’opérationnel.

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Leurs principaux atouts :

  • un cadre de vie de qualité (espaces publics plus généreux et plus agréables qui stimulent le vivre ensemble, des logements qui dialoguent avec l’extérieur, la présence du végétal et de l’eau) ;
  • une sobriété énergétique (matériaux de construction, isolation, orientation, énergie verte…) ;
  • un accès aux transports publics plus aisé ;
  • la proximité des services publics et d’équipements (écoles, commerce, poste…) ;
  • son insertion dans un tissu urbain préexistant dont il tirera parti (histoire du lieu, caractéristiques existantes) ;
  • la mixité sociale ;
  • l’implication citoyenne dans la vie des écoquartiers, souvent dans des projets de petite taille qui influe directement sur le quotidien.

Ressources audiovisuelles :

Plus près de nous : des quartiers durables dans la région :

L’écoquartier des rives de la Haute Deûle, dans le secteur des Bois-Blancs à Lille, doit, à terme, comporter 1800 logements basse consommation d’énergie. Liliane et Jean-Pierre ont pris possession d’une des 300 premières habitations réalisées en 2013 : ils apprécient leur appartement "superbe", ses panneaux solaires, son isolation optimale dans un cadre contemporain de petits immeubles.

L’Union, quartier situé à la jonction de Roubaix, Tourcoing et Wattrelos, a amorcé sa reconquête en 2007, lorsque Lille Métropole a décidé d’y conduire un vaste projet d’aménagement et d’en faire l’écoquartier pilote de la métropole.

Un quartier durable qui s’inscrit autour d’une médiathèque dans l’ancienne friche minière du 4/5 Sud à Méricourt.

Des villes en mutation dans la région :

Depuis une quinzaine d’années, Loos-en-Gohelle s’est engagée, avec et pour les Loossois, dans la construction d’un territoire qui tente de répondre aux exigences du développement durable.

Vitrine de la gestion différenciée des espaces verts depuis 15 ans, Grande-Synthe a été récompensée comme Capitale Française de la Biodiversité en 2010.

Pour aller plus loin :

La place de la nature en ville

Le confinement lié à la crise de la Covid a exacerbé l’envie de nature de cette France dont quatre habitants sur cinq vivent en ville. Quelles sont les stratégies envisageables pour reverdir nos cités ? Y-a-t-il un équilibre possible entre "nature et culture" ?

Un observatoire des initiatives végétales :

L’heure de la "ville sensible", nouveau paradigme urbain au sein duquel le végétal est appelé à jouer un rôle croissant, l’Observatoire des villes vertes a pour vocation de développer la réflexion sur les perspectives de la ville verte en France, de donner à voir les innovations et les pratiques qui renouvellent les approches du vert en ville et enfin de promouvoir le foisonnement d’initiatives végétales en milieu urbain !


Biodiversité :

S’il est tout à fait possible de faire cohabiter le bitume avec la faune et la flore et de réinstaller durablement une forme de nature en ville, il ne suffit pas de planter pour y parvenir. L’écologue Philippe Clergeau se bat pour imposer la biodiversité dans nos rues, en créant de nouveaux écosystèmes. Il nous a livré quelques pistes de réflexion pour favoriser la cohabitation des espèces en ville et rendre les espaces urbains plus écologiques.

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Créée dans le cadre du Grenelle de l’environnement, la Trame Verte et Bleue propose de créer des continuités favorisant la biodiversité et le déplacement des espèces animales et végétales garantissant leur cycle de vie. Elle constitue l’ensemble du maillage des corridors biologiques, des réservoirs de biodiversité et des aires protégées.

Elle constitue une stratégie nationale et, par conséquent, un cadre et un outil important de l’aménagement du territoire.

La gestion différenciée : l’écoute de la nature

La gestion différenciée est un mode de gestion des espaces publics plus respectueux de l'environnement, qui consiste à appliquer une intensité́ et une nature de soins spécifiques en fonction des espaces de la commune.

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La biodiversité dans un jardin collectif bio citadin, l’exemple Rouennais :

Les jardins communautaires, associatifs, collectifs sont des jardins crées et animés collectivement par des associations d’habitants d’un quartier. Tout en étant ouverte au public, cette forme d’agriculture en milieu urbain, qui se pratique parfois sur des terrains laissés à l’abandon, permet à la fois d’améliorer le cadre de vie et de favoriser des échanges entre des personnes d’origine géographique, d’âge et de milieux sociaux différents.

Les jardins partagés :

Les jardins partagés répondent aux besoins des personnes qui ne possèdent pas de jardin. Ils permettent aussi aux propriétaires de jardin de mettre à disposition leur terrain pour cultiver un potager, entretenir cet espace, échanger et créer du lien social.

Opération "Verdissons nos murs" :

C’est un dispositif gratuit proposé par différentes villes de la région Hauts-de-France depuis 2003. L’idée est de supprimer une partie du bitume au pied de la façade des logements et d’installer quelques câbles pour y faire pousser une plante grimpante.

Circuler autrement dans la ville

La distanciation sociale liée à la pandémie a étrangement redessiné nos espaces de circulation. Les terrasses ont empiété sur les trottoirs, les piétons ont momentanément empiété sur les rues et routes, moins fréquentées, alors que les vélos, trottinettes, skateboards et autres gyropodes tentent de cohabiter sans trop de dégâts avec les voitures et autres transports urbains. Si la crise de la Covid a participé à ces changements, l’évolution des comportements est aussi liée à une prise de conscience écologique. Ces changements ont contraint certaines agglomérations à revoir leur plan de circulation et à imaginer de nouvelles façons de gérer (ou pas) les flux à travers un urbanisme tactique.

Ce concept, originaire des États-Unis, consiste donc à mettre en place "des aménagements temporaires qui utilisent du mobilier facile à installer (et à désinstaller) pour démontrer les changements possibles à l’aménagement d’une rue, d’une intersection ou d’un espace public. On peut ainsi montrer comment l’aménagement peut influencer le comportement des usagers".

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