La Station de Stella Plage

le .

La création de Stella Plage, quartier balnéaire de Cucq, remonte du début du XXème siècle. Sa construction a débuté au lendemain de la Première Guerre Mondiale, bien que pensée quelques années auparavant. En 1914, le plan de lotissement est élaboré et dessiné par Charles PLUMET, architecte en chef des expositions des Arts Décoratifs de Paris.

Il est fondé en 1921 sur un espace dunaire planté de pins, suite à une diminution budgétaire, par les promoteurs Labrasse et Poulain, grâce à la mise en place de l’Association syndicale libre des propriétaires de Stella Plage.

D’une forme atypique en étoile, il tire son nom de "stella", qui signifie étoile en latin.

Stella Plage

Constituant l’un des plus grands lotissements de France de l’époque, il est devenu aujourd’hui une station balnéaire très fréquentée.

Ce plan en forme d'étoile est composé de voies rayonnantes et concentriques divisées en trois parties (selon la topographie du terrain) par les boulevards Poulain et de Berck :

  • une partie située à l'ouest du boulevard de Berck, tournée vers la mer,
  • une seconde partie, située entre les deux boulevards, réservée au parc et à son lac,
  • une troisième partie, à l'est du boulevard Poulain, composée de voies sinueuses qui ne respectent plus le rayonnement étoilé du front de mer.

Une zone reste en marge de cette composition tripartite : les Pelouses, large bande gazonnée.

Le plan de lotissement de 1914 est approuvé et déposé en 1925.

Des villas balnéaires aux styles éclectiques s’alignent rigoureusement autour du plan en étoile, à la géométrie angulaire. Les façades d’influence parfois anglo-normande présentent des toitures complexes auxquelles s’ajoutent de éléments de décoration et pans de bois.

La Seconde Guerre Mondiale fait de nombreux ravages, puisque seule une petite dizaine de villas est encore debout après le conflit, et deux seulement demeurent intactes.

Aujourd’hui, Stella Plage reste un lieu de villégiature aux atouts urbains.

Repères pédagogiques

le .

En classe de sixième (cycle 3) par exemple, voici quelques démarches et contenus d’enseignement :

Habiter la ville de demain

Niveau : 6ème

Mot(s)-clé(s) : habiter - prospective territoriale - métropole - ville intelligente - développement durable

Cette séquence a pour but de penser la ville du futur : par une initiation à la prospective territoriale, les élèves comprennent les grands défis des métropoles d’aujourd’hui, s’approprient l’existant et raisonnent sur des notions de géographie : l’habiter, le développement durable.

Place dans les programmes

  • Cycle 3, 6ème, géographie, thème 1 : "habiter une métropole".
  • Sous-thème 2 : "habiter la ville de demain".

Démarches et contenus d'enseignement

Les élèves sont invités à imaginer la ville du futur : comment s’y déplacer ? comment repenser la question de son approvisionnement ? quelles architectures inventer ? comment mieux vivre ensemble ? Le sujet peut se prêter à une approche pluridisciplinaire.

Objectifs de contenu

Cette séquence s'inscrit dans l'étude de "l'habiter". Il s'agit de réfléchir à la pratique des lieux, qui varient en fonction des importantes mobilités et des intentions différentes de ses "habitants", pour y résider, travailler, consommer, se divertir, se déplacer… Par leur pratique quotidienne, intermittente ou occasionnelle, ils les modifient en profondeur. L'habiter est la notion centrale enseignée en 6e, mais aussi le fil conducteur de tout le cycle 3, et donc des programmes de géographie depuis le CM1.

La séquence est aussi une initiation à la prospective territoriale, dimension plus nouvelle dans les programmes. Elle consiste non pas à prévoir l'avenir mais à envisager la possibilité d'un développement urbain plus durable. Comme avec la notion d'habiter, elle inclut une dimension citoyenne car elle réconcilie l'habitant avec un territoire dont il est acteur. Elle peut donc intégrer le parcours citoyen de l'élève. Là encore, cette partie du programme de 6e fait le lien avec le "mieux habiter" et l'écoquartier, deux thèmes étudiés en CM2.

La séquence propose d’approfondir des contenus précédemment étudiés depuis le cours moyen et surtout dans le 1er sous-thème sur les métropoles et leurs habitants :

  • les modes d’habiter et de "co-habiter" : se loger, se déplacer, travailler, visiter, consommer, s’approprier l’espace selon son groupe social, ses origines, son travail, sa mobilité...,
  • les problèmes et contraintes dus à la forte densité urbaine et à la cohabitation de ses divers habitants (résidents, migrants pendulaires, touristes, usagers occasionnels).

Problématique

Comment la ville du futur pourra-t-elle améliorer la vie de ses habitants ?

Déroulé complet de la séquence disponible ci-dessous :

https://www.ac-paris.fr/portail/upload/docs/application/pdf/2016-05/la_ville_de_demain_deroule_complet.pdf

Ressources

Raconte ta ville - Un monde durable

Pour 2019-2020, l’opération "Raconte ta ville" propose un défi : réaliser un webdoc avec sa classe, sur une des thématiques suivantes : alimentation, biodiversité, climat, patrimoine, ville de demain.

https://www.reseau-canope.fr/raconte-ta-ville/accueil.html

Pour en savoir plus :

https://eduscol.education.fr/cid72729/moteur-de-recherche-du-portail-eduscol.html?cx=015736019646580121802%3Ajyr7ihhj5ui&cof=FORID%3A10&ie=ISO-8859-1&q=site:eduscol.education.fr%20la%20ville%20de%20demain

Le Grenoble Street Art Fest est un festival d'art urbain qui se déroule depuis 2015 à Grenoble et son agglomération.

Filmographie

2010, Faites le mur !, documentaire réalisé par Banksy sur l'artiste Thierry Guetta

Patchwork urbain

le .

La rue, le quartier, le village, la ville…. autant d’échelles permettant d’appréhender l’implantation bâtie et les formes urbaines.

L’urbanisation du Pas-de-Calais, est comme partout ailleurs, liée à l’histoire du territoire.

Différents facteurs sont à l’origine de ces implantations et de l’évolution des villes et villages : le contexte géographique (géologie, relief, hydrographie, végétation…), le contexte historique, les opportunités économiques et les usages ont façonné, jour après jour, notre territoire.

Le milieu urbain diffère du milieu rural. Le littoral a son identité.

Patchwork urbain 2

Habarcq - village traditionnel

Touchés par les deux grandes guerres, le département a connu une période de reconstruction importante qui a transformé l’image et la forme des villes et villages, entraînant notamment la création de voies plus larges, dans un souci d’hygiénisme, le regroupement des équipements autour d’un espace public et le déplacement des cimetières à l’extérieur des centres.

Patchwork urbain 3

Hendecourt-les-Ransart - l'urbanisme de la Reconstruction

L’activité minière a, elle aussi, apporté une nouvelle forme d’aménager et d’habiter, déployant un grand nombre de logements aux formes variées, du coron à la cité-jardin, d’une forme linéaire à une organisation urbaine plus souple où le végétal a toute sa place.

Patchwork urbain 1

Dourges - La Cité Bruno et ses nouveaux aménagements

Fortifiées, balnéaires, industrielles, agricoles..., les communes, dans leur diversité, proposent des espaces à vivre en constante évolution, où cohabitent les différents usages.

A chaque rue son histoire.

Patchwork urbain 4

Montreuil-sur-Mer - une ville fortifiée

"Lotir autrement". Implantations bâties, hier et aujourd'hui

L’urbanisme de lotissement a transformé, depuis plusieurs décennies, les paysages, proposant une forme urbaine standardisée, sans réelle prise en compte du contexte local. Répétition presque à l’identique de quartiers souvent déconnectés du réseau de voies existantes et du centre.

La consommation de terres agricoles, l’imperméabilisation des sols, le manque de mixité d’usage et la banalisation des paysages caractérisent trop souvent ces quartiers.

Aujourd’hui, une réflexion sur de nouvelles formes urbaines et sur l’occupation des sols est engagée, à travers divers programmes, opérations ou appels à projets : revitalisation des centres-bourgs, actions cœur de ville…

L’ensemble de ces démarches encouragent à mettre en œuvre un urbanisme durable, favorisant une logique de développement urbain et le bien-vivre ensemble.

Une nouvelle vie pour son patrimoine !

le .

Redonner vie à un charretil en plein cœur du village, tel est le projet de la commune de Widehem suite au conseil CAUE réalisé en 2008. L’occasion pour le village de créer un espace qualitatif et convivial au cœur de la commune.

Widehem 1

En 2008 – un lieu délaissé

Widehem 2

En 2019 – un lieu d’accueil

L’abri-bus en béton a laissé place à une ouverture sur la place, accompagnée d’un panneau pédagogique à l’intention des randonneurs de passage.

Widehem 3

En 2008 – un abri abandonné 

Widehem 4

En 2019 – des équipements accessibles à tous 


L’intérieur du chartil a lui aussi été réaménagé et, laissé ouvert tout le temps, offre désormais des bancs et une fontaine d’eau potable.

Si vous êtes de passage dans le secteur, allez le découvrir !

 

Commune : Widehem
Année de réalisation : 2010
Maitre d’œuvre : François LEGRAND, artisan spécialisé dans la restauration du bâti ancien
Coût : 26 133 € HT, dont 18 876 € de subventions de la part du Conseil Régional

Quelles mesures sur le bâti en cas d’inondation ?

le .

Bati inondation 1

Le CAUE vous apporte des pistes pour intervenir sur les bâtiments existants suite à des inondations. Il les a développées lors de la formation "Mieux construire face aux inondations", organisée par le SYMSAGEL (Syndicat Mixte pour le Schéma d'Aménagement et de Gestion des Eaux de la Lys).

En effet, dans le cadre du Programme d'Actions de Prévention des Inondations de la Lys, l'EPTB-Lys (SYMSAGEL) a proposé deux jours de formation gratuite qui a rassemblé des techniciens intervenant sur le bâti (bailleurs sociaux, instructeurs de permis, chargés de mission) pour leur permettre de :

  • acquérir une culture commune du risque inondation ;
  • prendre conscience de l'intérêt de réduire la vulnérabilité du bâti ;
  • découvrir des mesures concrètes de réduction de la vulnérabilité (mesures permanentes, temporaires, organisationnelles, structurelles) ;
  • être en capacité de réinvestir les apports de la formation dans leur activité professionnelle.

 

Bati inondation 2     Bati inondation 3     Logo CAUE62

 

Extraits choisis de l’intervention du CAUE :

Dans les projets de rénovation du bâti existant (que ce soit avant ou après un épisode d’inondation), il est évident et pourtant nécessaire de rappeler que respecter le cycle naturel de l’eau présente aussi des avantages économiques (en coût global), de santé et de sécurité publique.

Gérer autrement l’assainissement pluvial c’est, principalement, infiltrer la goutte d’eau au plus près, la stocker (sur et autour du bâti existant), et enfin la restituer à faible débit afin de maîtriser les inondations.

 

Comment agir ? 4 pistes à approfondir (sur et autour du bâti existant) :

1. Limiter l’imperméabilisation au strict minimum

Bati inondation 5Le quartier de l’ancienne gare de fret de Bruay-la-Buissière : exemple d’aménagement qualitatif et végétalisé

 

2. Drainer la périphérie du bâti

Bati inondation 6Exemple de drainage préventif pour assurer l’écoulement naturel de l’eau vers un point d’évacuation déterminé

 

3. Ralentir le ruissellement (bio rétention, noues en milieu rural, écoulement paysager en milieu urbain…)

Bati inondation 7Fosses en pleine terre, plantées d’essences hygrophiles pour gérer les pluies d’orage.
Ces fosses en pleine terre sont traitées comme des bassins avec une margelle béton et un système de trop-plein.

 

4. Préconiser des matériaux qui résistent à l’eau (pendant et après l’immersion)

Bati inondation 8L’isolation en liège des parties enterrées (les plus exposées aux inondations) est un choix durable et pérenne.
Ce matériau a l’avantage d’être imputrescible, incompressible et adapté au bâti ancien.

 

Pour plus de renseignements, n’hésitez pas à nous consulter !