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Numéros précédents :

Faire de l’eau de pluie un atout !

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Gestion eaux pluviales

Aire de covoiturage - Labourse (Pas-de-Calais) - © maître d'oeuvre : Ingerop

Ou comment une gestion durable des eaux pluviales peut contribuer à la qualité de l’aménagement de nos villes et villages ? Telle est la conviction partagée par l’ADOPTA (Association pour le Développement Opérationnel et la Promotion des Techniques Alternatives en matière d’eaux pluviales) et par les 5 CAUE des Hauts-de-France !

C’est lors d’un temps d’échange virtuel entre les équipes, le premier d’un riche partenariat initié par l’ADOPTA et l’URCAUE (Union Régionale des CAUE Hauts-de-France), que cet enjeu stratégique a été partagé.

En effet, gérer durablement les eaux pluviales, en permettant leur infiltration au plus proche de leur point de chute, a d’abord des avantages directs : limitation des risques d’inondations, recharge des nappes phréatiques…

Mais cette gestion est aussi une véritable plus-value pour la qualité des espaces publics et privés, pour la qualité de nos villes et de nos villages ! Une politique pluviale durable participe en effet à une valorisation de la nature en ville, au renforcement de la biodiversité et plus généralement à l’adaptation au changement climatique.

logo ADOPTA    Logo URCAUE

Parce que la gestion de l’eau n’est pas seulement une question hydraulique, mais aussi et surtout une question d’aménagement du territoire, l’ADOPTA et l’URCAUE se sont engagés à œuvrer ensemble pour sensibiliser à ces enjeux !

Accueillante et confortable, la mairie de Biefvillers-lès-Bapaume

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Biefvillers les Bapaume mairie 1a

Comme beaucoup de petites communes rurales, Biefvillers-lès-Bapaume ne disposait que de peu d’espace pour sa mairie. Des soucis de confort thermique et de manque de confidentialité se posaient également.

Alors, après l’achèvement des travaux d’aménagements paysagers de la traversée de commune et du parvis de la mairie, inaugurés en 2008, Mme THIEBAUT, maire, et son équipe municipale se sont attachées à la rénovation, l’extension et la mise en accessibilité de la mairie.

La commune a fait le choix, nécessaire et essentiel, de consacrer du temps à la phase de définition de ses besoins, de ses exigences et de ses contraintes.

La première étape, en 2014, a été de solliciter le conseil du CAUE afin d’amorcer et d’alimenter la réflexion sur cette future rénovation/extension. Un audit énergétique du bâtiment existant a également été réalisé dans le cadre du dispositif Territoire à Energie Positive pour la Croissance Verte (TEPCV).

La municipalité a ensuite fait le choix de confier la maîtrise d’œuvre de ce projet à l’agence TGMP architectes & associés. La "nouvelle mairie" a été inaugurée en 2019.

Biefvillers les Bapaume mairie 2     Biefvillers les Bapaume mairie 3a

Rénovation de l'existant (avant/après)

La mairie a pour voisine l’Eglise Saint-Vaast ; toutes deux ont été construites en brique à la Reconstruction, qui a suivi la Première Guerre Mondiale. L’extension, implantée sur l’arrière de l’édifice, a été conçue dans une démarche contemporaine. L’accessibilité des Personnes à Mobilité Réduite a été solutionnée à travers la création d’un cheminement proposé par l’arrière de l’église. Cela a permis, au passage, de valoriser davantage l’édifice cultuel.

Biefvillers les Bapaume mairie 4     Biefvillers les Bapaume mairie 5a

Façade arrière de la mairie (avant/après)

La nouvelle salle de réunion/conseil de la mairie accueille dorénavant d’autres activités (yoga, activités manuelles, formations, réunions EPCI). Les habitants peuvent également la louer pour des événements familiaux.

Biefvillers les Bapaume mairie 6a     Biefvillers les Bapaume mairie 7a

Tisanerie et rangements sur mesure pour optimiser l'espace

Depuis sa mise en fonction, ce projet a recueilli une belle adhésion de la part des habitants, ce qui ne peut que satisfaire l’équipe municipale.

Toiture végétalisée

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Toiture vegetalisee 1Du vert sur la toiture… Quelle drôle d’idée !

Pas tant que ça… La toiture végétalisée ou toiture végétale est utilisée depuis longtemps, notamment dans certains pays du nord. Cette technique, qui semble dater du néolithique, consiste à recouvrir un toit plat ou à faible pente (jusqu'à 30°) d'un substrat végétalisé, alternative à des matériaux couramment utilisés, comme les tuiles, le bois ou les tôles. La végétation a vocation à être autonome, grâce à une sélection de plantes capables de se développer en écosystème stable.

La toiture végétalisée s'inscrit dans une démarche de développement durable, en proposant une isolation naturelle en zone urbaine.

Toiture vegetalisee 3

Au-delà de son rôle de protection, la mise en place de ce type de toiture présente de nombreux atouts écologiques et sanitaires, avec la fixation des poussières, la diminution des taux de CO et CO2, le développement de la biodiversité, l’absorption de l’eau, la qualité de l’air, voire l’atténuation de îlots de chaleur.

D’autres atouts sont d’ordre technique, esthétique et de confort. La toiture végétalisée participe, en effet, à la protection de l’étanchéité du toit, au confort phonique, thermique et hygrométrique du bâtiment qu’elle recouvre.

Cette technique permet, ainsi, de développer des espaces "verts" sur des surfaces occupées au sol et par conséquent une amélioration du cadre urbain.

Toiture vegetalisee 2

L'écoquartier de Méricourt

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La commune de Méricourt a choisi de reconvertir la friche du carreau de la fosse 4/5 sud de 7 hectares en écoquartier.

Ecoquartier Mericourt 4

Cet espace qui coupe la commune en deux parties, Méricourt coron et Méricourt village, constitue une opportunité de développement pour la commune.

L’objectif est d’intégrer le nouveau quartier par un véritable tissage urbain avec l’existant et de préserver la référence à l’identité et l’histoire du lieu. Il est aussi proposé des aménagements innovants et des constructions prenant en compte l'environnement.

Le programme est mixte, associant équipements, logements, espace public. Il cherche ainsi à toucher et s’ouvrir à l’ensemble de la population de la ville, voire plus largement avec certains équipements.

Ecoquartier Mericourt 3     Ecoquartier Mericourt 2

Les habitants sont intégrés à la réflexion du projet dès le début et mettent, par exemple, en avant la volonté d’une nouvelle médiathèque sur le site de la fosse plutôt qu’une extension de l’actuelle. La médiathèque "Espace culturel La Gare", conçue par De Alzua+, sera le premier bâtiment du projet (en 2011), doté d’un grand parvis et conçue comme lieu de "ralliement". Il s’agit ici d’un équipement structurant pour le quartier et pour la commune toute entière.

Ecoquartier Mericourt 1

D’autres projets complètent ou compléteront le quartier : logements locatifs sociaux, micro-crèche, 30% d’espaces verts permettant des connexions piétonnes entre les espaces et quartiers, création d’une ligne de bus, petits collectifs en ossature bois, restaurant scolaire et centre social en énergie positive.

Le projet global est d’envergure et au-delà de s’attacher simplement à la construction d’un nouveau quartier, il porte sur une réflexion et des enjeux plus profonds. L’alimentation et la filière courte, la mobilité et les déplacements doux, la consommation et la production d’énergie, entre autres, sont abordées et alimentent les choix.

Le projet se démarque également par sa gouvernance collective qui constitue une de ces particularités, associant la Mission Bassin Minier, l'aménageur Territoires 62, le cabinet d'architecture de Jérôme Houyez et la paysagiste Odile Guerrier, associée au bureau d'études Bérim.

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