Parc arboré, Tilloy-lès-Mofflaines

Avec l’été vient le temps des tournées des jurys du label des Villes et Villages Fleuris. Le CAUE, partenaire de cette démarche, part à la rencontre des élus et techniciens du département et de la région. Ces journées de tournée sont, avant tout, un temps d’échanges. Les jurés apportent leur expertise durant toute la durée des visites.

Les communes sont évaluées selon les critères définis par le Comité National des Villes et Villages Fleuris, tels que :

• la place de l’arbre en ville : éléments incontournables, les arbres font partie du patrimoine naturel des communes. Ils participent à l’embellissement des espaces, à favoriser la biodiversité, à créer des îlots de fraîcheur… La bonne gestion du patrimoine arboré est essentielle à la qualité des villes et villages ;

         

• la gestion environnementale des espaces qui incite les collectivités à préserver les ressources (eau, sol, énergie…), l’évolution des modes de gestion dans les cimetières ou la sensibilisation des différents publics à la préservation des espaces de nature ;

Cimetière engazonné, Corbehem     -     Cimetière paysager, Carvin     -     Espace de nature, Berles-Monchel

• l’adaptation aux changements climatiques qui vise à faciliter l’infiltration de l’eau dans le sol, à choisir des végétaux peu gourmands en eau, à développer des zones d’ombrage, à développer des connections douces, ou à limiter l’entretien.

Cour végétalisée, Loffre (59)     -     Noue végétalisée, Brebières     -     Paillage dans les massifs, Aix-Noulette

Engagés par le biais d’une convention, la Communauté de Communes d’Hénin-Carvin et le CAUE étaient sur le terrain jeudi 8 août pour réaliser un diagnostic sur plusieurs zones d’activités du territoire. L’objectif : identifier des problématiques liées aux aménagements de l’espace public afin de proposer des solutions durables participant à la qualité du cadre de vie.

Le CAUE est engagé depuis longtemps sur cette thématique : convention avec le Syndicat Intercommunal de la Zone Industrielle Artois-Flandres, conventions thématiques avec plusieurs EPCI, présence en Commission Départementale d'Aménagement Commercial en tant que personnalité qualifiée, publication d’un vadémécum de l’urbanisme commercial… Ces différentes formes d’engagement sont autant d’outils au service de l’amélioration du cadre de vie.

L’action 2 Caps en Fermes continue sur le Grand Site de France Les Deux-Caps.

Depuis plusieurs années, elle permet d’aider les exploitants agricoles à réaliser des travaux de valorisation de leur exploitation. En effet, plus de 60% du territoire du Grand Site de France est occupé par l’activité agricole. Les agriculteurs façonnent chaque jour ces paysages exceptionnels.

Le CAUE a créé une méthodologie pour permettre aux exploitants d’appréhender pleinement l’impact de leur ferme dans le grand paysage ; et pour les aider à définir les travaux qu’ils pourront réaliser afin d’améliorer l’image de leur ferme, tout en préservant ses caractéristiques architecturales et patrimoniales.

Les travaux réalisés doivent être visibles depuis l’espace public et ne doivent pas nécessiter de permis de construire. Il peut s’agir de remplacement ou de mise en peinture de menuiseries, de plantations, de rénovation de façade, de requalification de la cour de ferme, d’intégration ou de déplacement de zone de stockage, de pose de clôture… dans le respect de l’identité du territoire.

C’est la proposition faite aux communes actuellement en réflexion sur leur salle des fêtes, par le CAUE et Ingénierie 62, en juin dernier !

Pour aider les élus à concevoir leur projet de construction, réhabilitation ou extension, une visite des salles de Frévin-Capelle, Foufflin-Ricametz et Beaudricourt a été organisée, dans ces 3 communes de moins de 500 habitants.

Ces visites de terrain ont été l’occasion de découvrir l’histoire des 3 projets racontée par les maires afin de favoriser le partage d’expérience entre élus et d’échanger sur les origines d’un projet jusqu’à sa mise en service.

Comme pour toute construction - neuve ou rénovation - la question centrale est celle des besoins, actuels et futurs, de l'ensemble des usagers. Salle communale, multi activités ou polyvalente… quel que soit son nom, la salle commune est une construction importante dans la vie d’un village ou d’un quartier. Elle accueille des activités variées (sport, fête, repas, événements, activités associatives…). De fait, sa polyvalence d’usages induit des besoins très différents qui doivent être pris en compte dès le début de la réflexion. Concilier ces besoins est un exercice délicat. Le projet doit y répondre avec un dimensionnement, un agencement, des équipements et des techniques adaptés. Des besoins mal pris en compte à la conception peuvent s’avérer compliqués à gérer, voire coûteux, à corriger par la suite.

De nombreuses questions ont été abordées : la démarche de projet, le budget et les financements, les choix techniques, la participation des habitants. Acoustique, isolation et accessibilité ont également été largement discutées. Sans oublier les freins et difficultés rencontrés tout au long de la démarche.

Ingénierie 62 et le CAUE accompagnent les communes qui réfléchissent à la faisabilité de leur projet, en amont de la maîtrise d’œuvre.

Cette réflexion commune permet de bien définir les besoins et de mettre en avant des points de vigilance liés à l’équipement. Elle cherche également à traduire ces besoins et les ambitions du projet jusque dans le cahier des charges écrit pour le recrutement d’une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage ou de l’équipe de Maîtrise d’Oeuvre (architecte, paysagiste concepteur…).

La salle des fêtes de Frévin-Capelle, construite en caissons porteurs préfabriqués avec isolation paille, sur le site de l’ancienne salle

Maîtrise d’Oeuvre : Cabinet d'Architecture Philippe DAMIENS et Associées

Salle de Beaudricourt, construite en ossature bois d’origine régionale et caissons remplis de paille, implantée dans la continuité de la mairie afin de mutualiser les sanitaires

Maîtrise d’œuvre : Ateliers Dumon ArchiDesign

Salle de Foufflin-Ricametz, en ossature bois recouverte d’un bardage en ardoise pour la toiture, certaines façades et en douglas pour les "tiroirs" émergeant du volume principal, construite sur la dalle béton de l’ancienne salle

Maîtrise d’œuvre : Agence d’architecture Plan B