Coups de coeur du Centre de Ressources

Aménager et entretenir les cimetières !

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Patrimoine communal, lieu de mémoire et de recueillement, les cimetières sont des lieux en mutation. En effet, le 0 phyto concerne les cimetières depuis juillet 2022 : les communes ne peuvent plus y utiliser de produits phytosanitaires. Pour entretenir ces vastes espaces, comprenant de nombreuses allées engravillonnées, une solution permet d’éviter de désherber : les plantations !

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Cimetière paysager de Longuenesse, © MOE : Gilles Noyon                          Engazonnement des allées du cimetière ancien de Lillers                            

Le végétal a de nombreux atouts : il met en valeur un lieu, apporte de la couleur évoluant au fil des saisons, enrichit la biodiversité, apporte de la fraîcheur et de l’ombre, crée une ambiance plus douce, plus propice au recueillement… et permet de limiter l’entretien. C’est pourquoi il est conseillé de planter des arbres, arbustes, plantes vivaces ou encore d’engazonner les allées des cimetières. Un espace minéral ne peut pas le rester sans intervention. Un espace planté occupe une zone, parfois difficile d’accès (inter-tombes…) et évite ainsi un entretien complexe.

Les communes peuvent donc tenter de planter davantage leurs cimetières, en se rapprochant de professionnels (paysagiste-concepteur…), pour valoriser ces lieux de mémoire tout en limitant la gestion. Une gestion différenciée permet de réduire le temps et le coût de l’entretien en l’adaptant selon les surfaces. Il ne faut pas oublier de communiquer pour expliquer ces changements de pratiques, pour que les habitants les comprennent et les acceptent.

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Extension du cimetière de Neufchâtel-Hardelot, © MOE : V2R                                 Panneau d’information dans un cimetière

Ce sujet a été développé par le CAUE lors d’une ½ journée d’émulation qui s’est tenue à Lillers, le 10 novembre, dans le cadre du label Villes et Villages Fleuris. Une soixantaine d’élus et de techniciens de communes du département étaient présents, afin de réfléchir à cette problématique et entendre les retours d’expériences d’autres communes.

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Présentation et retour d’expérience lors du temps d’émulation                      Visite du cimetière de Lillers

Béton

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Saviez-vous que l’inventeur du béton armé, François Hennebique (1842-1921), est originaire de Neuville-Saint-Vaast, commune du Pas-de-Calais ? Ce maçon aura entrevu le premier les immenses possibilités de ce procédé de construction. Mais qu’est-ce que le béton précisément ?

Le mot béton, à l’origine "betun" (1170) désigne un assemblage d’éléments essentiellement minéraux (gravillon, sable, liants, adjuvants et eau) formant un mélange homogène durcissant à l’air.

Comme en cuisine, les recettes de béton sont innombrables et dépendent des matériaux disponibles sur place, ainsi que de la destination de l’ouvrage.

L’ancêtre du béton actuel est un mortier composé de chaux, d’argile, de sable et d’eau et fut utilisé dans la conception de la pyramide d’Abou Rawash (vers 2600 av J.-C.).

Vers le Ier siècle apr. J.-C., la Rome antique reprend cette technique en y incorporant du sable volcanique ou des tuiles broyées. Le Panthéon et le Colisée à Rome sont ainsi réalisés dans une sorte de béton.

Aujourd’hui, et depuis le début du XXème siècle, la malléabilité de ce matériau a inspiré d’innombrables ingénieurs et architectes. Hennebique, Auguste Perret, Le Corbusier, Oscar Niemeyer, Tadao Ando pour n’en citer que quelques-uns, ont donné au béton ses lettres de noblesse.

Le développement récent d’une architecture de l’habillage a stimulé la recherche et le béton devient encore davantage le vecteur d’une expression plastique. Le béton est devenu une peau que l’on texture, brosse, sculpte, teinte, tatoue.

Les progrès à venir et la bataille qui se mène dès aujourd’hui se jouent sur le terrain de la légèreté et de la performance thermique. Les exigences énergétiques obligeront les bétons nouveaux à évoluer pour rester visibles dans une architecture contemporaine plus durable.

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Repères pédagogiques

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Nous vous proposons ici plusieurs livrets à exploiter avec les élèves dans le cadre d’une découverte du Louvre-Lens. Le premier livret pourra venir en support d’une visite découverte du site, de son histoire, de son architecture et de son parc. Le deuxième permettra d’envisager un parcours d’observation d’une quinzaine d’œuvres dans la Galerie du Temps. Le troisième document propose une comparaison Louvre-Lens et Guggenheim Bilbao.

  • A la découverte des extérieurs du Louvre/Lens. Histoire, architecture et aménagements paysagés
  • A la découverte de la Galerie du Temps. 2500 ans d’histoire et de création
  • Deux documents à télécharger, à diffuser et à amender autour de la décentralisation des grands musées dans le monde

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Histoires de musées, une histoire entre architecture et collection

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Avec la référence à une célèbre chanson d’Alain Souchon "J’ai dix ans", le Louvre-Lens célèbre une décennie d’implantation du musée au cœur du pays minier. Cette 9ème lettre pédagogique se propose de faire un flashback sur cette aventure et d’interroger le lien qu’entretient l’architecture avec les projets muséaux sur le département.

Louvre-Lens, musée des Beaux-Arts d’Arras, Coupole d’Helfaut, musée de la Dentelle de Calais, centre historique médiéval d’Azincourt et bien d’autres lieux encore, se distinguent par un parti pris architectural fort ou par une mise en valeur d’un patrimoine remarquable. Sans se vouloir exhaustive, la liste des musées présentés ici donnera un aperçu de la formidable richesse architecturale et culturelle du territoire.

1. Le Louvre-Lens : une aventure japonaise au cœur du bassin minier

Lorsque le puits de la fosse 9 fut forcé en 1884, on était loin de se douter qu’un jour, au même emplacement, se tiendrait un nouveau Louvre. L’exploitation minière sera intensive de 1884 à 1960, date à laquelle l’extraction cessera. Dix millions de tonnes de charbon seront extraits des entrailles de la terre durant cette période. L’infrastructure en place subsistera jusqu’en 1983, puis sera détruite pour laisser place à une friche industrielle. Les années 80 souhaitent tourner la page de la mine et font petit à petit disparaître le patrimoine industriel.

En 2004, à la suite d’une volonté politique de décentralisation, Lens est officiellement choisie pour accueillir la nouvelle antenne du Louvre. De nombreux cabinets d’architectes participent au concours et, en 2005, trois projets restent en lice : le projet de l’architecte anglo-irakienne Zaha Hadid, celui du varois Rudy Ricciotti et le projet du cabinet japonais SANAA. Finalement, le musée sera construit sur le modèle du projet de Kazuyo Sejima et Ryūe Nishizawa du cabinet SANAA.

Le projet des 2 architectes de SANAA répond à l’esprit du cahier des charges émis par le Louvre Paris qui souhaite qu’à "l’imposant palais parisien, on préférera une architecture facilement accessible, proche du terrain et sensible à sa beauté, mais aussi à sa fragilité, ouverte sur la nature...". Les cinq parallélépipèdes ainsi posés sur ce terrain surélevé et dominant les cités minières environnantes font référence à des "barques sur un fleuve qui seraient venues s’accrocher délicatement entre elles", selon les propos des architectes.

En effet, sans la citer explicitement, SANAA s’est appuyé sur l’architecture japonaise traditionnelle afin de concevoir un édifice qui s’intègre dans le paysage, tant par sa hauteur limitée (5 mètres maximum) que par son ouverture sur l’extérieur et sa communication avec le parc environnant. Le choix de l’aluminium anodisé (opaque mais réfléchissant) et du verre (transparence et dialogue intérieur/extérieur) pour les façades correspond également à la volonté de créer des jeux avec la lumière, d’introduire de la légèreté et du reflet et il n’est pas rare de voir le musée se confondre avec le gris/blanc du ciel, lui donnant ainsi un statut de vaisseau quasi immatériel.

Pour aller plus loin : Louvre-Lens

 

2. Le Musée des Beaux-Arts d’Arras : une abbaye réinventée

Museee Beaux Arts Arras

Fondée au 8ème siècle, l’abbaye bénédictine d’Arras a une histoire mouvementée. En 1770, elle acquière sa forme définitive et possède des mensurations incroyables : 220 mètres de long pour 80 mètres de large (570 menuiseries). L’abbaye forme alors, avec la cathédrale Notre-Dame, le plus grand ensemble bénédictin classique du XVIIIe en France. Le bâtiment est construit sur trois cours : la cour d’honneur, la cour du puits et le grand cloître. Complètement détruite au 18ème siècle lors de la Révolution française, elle est reconstruite dans un style classique, certains éléments s’inspirant de l’Antiquité, tel le fronton. Dès 1825, les premières collections prennent alors place dans une des ailes de l’abbaye. Après les bombardements de 1915, l’abbaye est encore une fois en ruine. Elle sera une fois encore reconstruite, mais cette fois-ci avec une technique nouvelle : le béton armé. Elle accueille aujourd’hui le Musée des Beaux-Arts et la Médiathèque. Un projet de requalification de l’ensemble de l’abbaye est en cours, le projet d’une abbaye ouverte à tous, du sous-sol jusqu’au étages.

Pour aller plus loin : Musée des Beaux-Arts d'Arras

 

3. Le musée de La Coupole à Helfaut

Musee La Coupole © photo : La Coupole

Le musée de La Coupole est situé dans un bunker de la Seconde Guerre Mondiale, construit entre 1943 et 1944 par l'Allemagne nazie. Le site d’Helfaut se situait à portée de tir de la 1ère fusée, le V2, pour viser Londres. Des dizaines de missiles devaient être tirés chaque jour contre l'Angleterre, mais après d’intenses bombardements, le site est abandonné en 1944, après le débarquement de Normandie.

La structure de ce gigantesque bunker souterrain, constitué de centaines de mètres de galeries, est écrasante. Le dôme est une demi-sphère en béton armé de 77 mètres de diamètre et de 5,5 mètres d’épaisseur, pesant 55 000 tonnes.

Depuis 1997, après des travaux d’aménagement, on y retrace l’histoire de l’occupation du Nord de la France et y présente les armes secrètes de l’Allemagne nazie.

Réalisé il y a déjà 12 ans, le projet scénographique de La Coupole d’Helfaut fut de réviser de fond en comble l’espace existant, en conservant simplement les 2 salles de cinéma structurantes du double parcours.

L’aboutissement de chacun de ces parcours est une salle rouge consacrée aux camps de concentration. Le projet de l’Atelier Sompairac Architectes s’est axé sur ce parallélisme, en organisant deux espaces traités de la même façon et communicant entre eux via un lieu central. Chacun des deux parcours est traité de façon autonome, espaces scandés d’un côté, alcôves ouvertes distribuées par une galerie, de l’autre.

Maître d’œuvre de la scénographie : ASA architectes

Pour aller plus loin : La Coupole & La Coupole - brochure pédagogique

4. Le Centre d’Histoire du Mémorial 14-18 de Notre-Dame-de-Lorette : la chambre noire

Musee Memorial 14 18 © MOE : Agence FALOCI & © photo : Daniel OSSO

Pierre-Louis Faloci qualifie le Centre de documentation sur la Grande Guerre à Souchez de "machine de vision". Le bâtiment est constitué de cubes en béton que séparent des espaces de circulation. Ces cubes "enferment le sujet", c’est-à-dire les photographies, documents et objets anciens. Si le centre s’ouvre sur le côté bucolique du site, ce ne sera que dans les passages d’un cube à l’autre. Dans ces passages, l’architecte a également voulu faire pénétrer des jeux de lumière comme des "projections" qui varient en fonction des saisons : des zébrures en hiver, des lueurs en été, réflexion autour d’une certaine transversalité entre l’architecture et le cinéma (Le petit fugitif, 1953).

Pour aller plus loin : YouTube à 1:23:00 au sujet du musée de Souchez

 

5. La Cité Nature d’Arras : la réhabilitation d’une friche industrielle

Musee Cite Nature © MOE : Jean Nouvel

Entre 1998 et 2004, les bâtiments de l’usine arrageoise de fabrication de lampes de mineurs, Arras-Maxéi, sont réhabilités et trouvent une nouvelle destination en devenant la "Cité Nature", un centre d’exposition et de communication sur l’alimentation, la santé et la nature. Après un concours lancé par la Communauté Urbaine d’Arras, le projet est confié au cabinet d’architecture Jean Nouvel. "Le bâtiment industriel se livre comme un seul et unique volume de 158 mètres de long sur 24 mètres de large occupé par ce vide central de 12 mètres de haut. C’est son côté exceptionnel. Notre objectif a été de conserver ce volume pour les expositions dont les thèmes nécessitent des surfaces et des espaces importants", peut-on lire sur le site de l’agence.

Pour aller plus loin : Musée Cité Nature

 

6. Le musée de Bullecourt : de la grange au musée

Musee Bullecourt © MOE : Michel Montaignes

Tout au long de leur vie, Jean et Denise Letaille, un couple d’agriculteurs de Bullecourt, ont été fascinés par les objets du quotidien retrouvés sur les champs de bataille. Peignes, étuis de cigarettes, rasoirs… et quelques armes, venus d’Australie, d’Allemagne et du Royaume-Uni, forment une collection privée proposée depuis 10 ans au public au sein du Musée Bullecourt 1917, réalisé par l’architecte Michel Montaignes.

Une ancienne grange réhabilitée abrite les vestiges de tranchées de l’offensive d’Arras, d’avril et de mai 1917. On accède au musée par une extension contemporaine qui remplace un bâtiment vétuste qui a dû être démoli.

Les deux volumes aux matériaux distincts, le plus ancien en brique et le plus récent en bois, s’associent pour proposer un lieu d’histoire et de mémoire inscrit dans le tissu traditionnel de la rue. Un élément vertical marque la transition entre les deux époques de construction, en plus de signaler l’entrée. Une belle alliance de deux époques pour un lieu de commémoration.

Pour aller plus loin : Bullecourt 1917 - Musée Jean et Denise Letaille

 

7. Centre Historique Médiéval d’Azincourt

Musee Azincourt © MOE : Atelier Sompairac Architectes et © photo : Danièle Rocco

Après 18 ans d’exploitation, le "Centre Historique Médiéval", aujourd’hui rebaptisé "Centre Azincourt 1415" a bénéficié de profondes transformations architecturales et scénographiques, initiées par l’Atelier Sompairac Architectes. Celles-ci se traduisent par un agrandissement de près de 250m2 de la surface d’exposition et une scénographie entièrement repensée et élargie à la vie quotidienne au XVème siècle.

Le projet devait revoir l’ensemble des espaces extérieurs (2300m²), conserver partiellement le bâtiment existant (1100m²) et créer une extension pour abriter une partie du programme.

Le projet de réhabilitation et d’extension fut l’occasion de réorganiser complétement les lieux, en localisant l’entrée au cœur du bâtiment, et en lui donnant une cour arrière avec terrasse. Elle distribue également et directement les espaces d’expositions permanente et temporaire, les ateliers pédagogiques, les bureaux. L’entrée est précédée d’une séquence extérieure réalisée par les paysagistes Leblanc-Vénacque, et thématisée autour du végétal médiéval. L’agence a encouragé cette intervention paysagère (non prévue au projet), qui requalifie l’ensemble de l’avant-scène du bâtiment et toute la séquence d’entrée.

A l’encontre du programme, il a été suggéré de disposer l’exposition permanente de plain-pied au rez-de-chaussée et de relocaliser les bureaux, à l’étage. L’extension menuisée s’insère entre deux façades, l’une en bois brut, côté rue, l’autre en composite blanc, qui vient se poser radicalement à même la prairie et, plus loin, les paysages de pâtures.

Pour aller plus loin : La bataille d'Azincourt

 

8. La Cité Internationale de la Dentelle et de la Mode de Calais

Musee Cite Dentelle © MOE : Moatti & Rivière

Le Musée International de la Dentelle de Calais est logé dans l’usine Boulart, datant du 19ème siècle. A cette ancienne bâtisse en brique est venue s’adjoindre une extension contemporaine en 2009. Les architectes Alain Moatti et Henri Rivière ont marié avec audace l'ancien et l'actuel : une usine d'autrefois pour le musée et une extension contemporaine de 500m2 destinée aux expositions temporaires. Cette extension faite de verre et d’acier vient habiller la façade de brique d’un voile translucide "ajouré comme une dentelle ondulant au vent".

La partie sud, construite en porte à faux (au-dessus du vide) sur 17 mètres, offre une fenêtre monumentale ouverte sur le canal et le centre-ville. Cette aile présente également une façade en pans de verre qui subit une inflexion. A cette forme concave répond le volume convexe qui marque la longue façade vitrée de l’aile principale de l’extension. L’ensemble de cette peau vitrée est recouvert d’une sérigraphie reproduisant les percements des cartes Jacquard utilisées sur les métiers à tisser anglais Leavers. Ces sérigraphies ont aussi pour but de limiter le rayonnement solaire.

Les architectes résument l’idée générale du projet par "un moucharabieh recréant le jeu du montrer-cacher lié à la dentelle".

A la fois musée de mode et centre d’apprentissage industriel, les vastes galeries de la Cité présentent l’histoire de la dentelle, les techniques, la lingerie et la haute couture, ainsi que les aspects les plus contemporains de ce textile haut de gamme.

Pour aller plus loin : Cité de la Dentelle et de la Mode

Créer un nouvel espace public en cœur de bourg

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Espace de rencontre et de convivialité © Agence Odile Guerrier et Associés

Vous souhaitez offrir un cadre de vie agréable aux habitants ? Pourquoi ne pas créer des lieux de convivialité au sein de la commune ?

Les collectivités se questionnent en effet de plus en plus sur la lisibilité de la centralité de leur commune et la valorisation de leur espace public.

C’est le cas d’Auchy-au-Bois.

À l’origine, la municipalité menait une réflexion sur la centralité de sa commune, avec la volonté d’aménager une placette à l’intersection de deux routes départementales et de créer des liaisons piétonnes. Puis, la municipalité a eu l’opportunité d’acquérir l’habitation au droit de ces routes départementales, ainsi qu’une ancienne ferme. Grâce à l’accompagnement du CAUE, de l’Agence d’Urbanisme de l’Artois et de la Communauté d’Agglomération de Béthune-Bruay, Artois Lys Romane, associés à cette réflexion, la municipalité s’est positionnée sur la création d’un nouvel espace public mutualisable en lieu et place de ces bâtiments, ouvrant ainsi l’espace public.

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Anciennes habitations et corps de ferme

La gestion du dénivelé était une contrainte importante pour l’aménagement de cette place. Deux paliers ont été créés. Une placette de pavés béton gris délimite un espace pour accueillir de petites manifestions telles qu’un marché. Le palier supérieur est davantage végétalisé (engazonnement, massifs…) pour devenir un lieu de rencontre et d’échange. Une nouvelle perspective vers l’église est ouverte depuis la place.

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Gestion du dénivelé & un nouvel espace public en centre-bourg © Agence Odile Guerrier et Associés

Le choix des végétaux, des matériaux et du mobilier permet une parfaire intégration à l’environnement rural de la commune et garantit une gestion durable du site.

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Placette, détail de revêtement de sol & détail de mobilier © Agence Odile Guerrier et Associés

Pour la réalisation de cet aménagement, la commune a bénéficié de l’Aide à la Voirie Communale et du plan de relance du Département du Pas-de-Calais.

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Avant & Après © Agence Odile Guerrier et Associés

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Avant & Après © Agence Odile Guerrier et Associés

Maîtrise d’ouvrage : Commune d’Auchy-au-Bois

Maîtrise d’œuvre : Agence Odile Guerrier et Associés

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